La vie continue.
Dehort il pleut. Je me suis chopé deux maladies chiantes depuis Septembre, dont la grippe A. Il fait froid et humide à travers les carreaux. J'ai perdu mes lunettes de soleil que j'aimais tant. L'école c'est toujours la putain de routine que je deteste et j'ai envie de me casser de là. De partir loin et de dire merde à tout le monde. Marre de cette vie qui ne me satisfait pas, je suis malheureux ici et rien ne pourra changer cet état de fait. En Janvier tous mes potes se barrent à l'étranger, sauf moi. Je vais me retrouver seul dans une ville que je n'aime pas, ou je n'ai rien à faire, ou il pleut, ou il fait froid et ou les gens sont aussi tristes que les traits d'humours de mes pathétiques professeurs.
J'ai loupé un train en venant ici, j'ai pris le mauvais wagon. La seule solution c'est de dérailler tu sais, faire ce dont j'ai envie, que je n'arrive même plus à définir tellement ce mot perd tout son sens ici. Je veux dérailler, rouler loin en dehort des rails et exploser après avoir exécuté un enorme bout de chemin non balisé.
J'en peux plus de tous ces gens consensuels, j'en peux plus de tous ces batiments noirs, j'en peux plus de vivre une vie classique de gars classique qui subit une filière à la con ou l'on s'auto-congratule d'être les maitres de l'univers alors que l'on a rien à offrir, mis à part quelques théories néo-capitaliste apprisent dans des bouqins à 50 euros que l'on nous force à acheter.
Mais c'est quoi cette vie ? Je suis sortis de prépa plein de rêve, fort d'un savoir immense et d'un esprit d'analyse fort. Je suis devenu un putain de légume révolté par tout et qui n'a pas la force de savoir pourquoi. Parceque je suis devenu comme eux, aussi, je réfléchis plus, je laisse couler, j'apprend sans analyser, j'ai mis mes oeillères et je dors même avec tellement elles me vont bien.
Je ne vois plus tous ces potes que j'aimais en prépa et avec qui j'ai passé tant de moments formidables. Tous ces potes généreux, simples, intelligents, drôles, qui n'avaient pas toute la vanité, la suffisance et l'orgueil des gens en école de commerce. Il y a peu d'exceptions. J'ai beaucoup perdu ici et j'ai très peu gagné au final. Alors pourquoi rester ? Pourquoi continuer à gacher ma jeunesse, putain mais j'en aurais qu'une, chaque journée ici est une chance de moins de m'épanouir, je ne veux plus allez en cours, je ne veux plus subir toutes les remarques stupides des élèves et les powerpoint minables des professeurs qui s'excusent presque de nous prendre autant pour des crétins.
Tendre école de commerce, triste vie.
J'ai loupé un train en venant ici, j'ai pris le mauvais wagon. La seule solution c'est de dérailler tu sais, faire ce dont j'ai envie, que je n'arrive même plus à définir tellement ce mot perd tout son sens ici. Je veux dérailler, rouler loin en dehort des rails et exploser après avoir exécuté un enorme bout de chemin non balisé.
J'en peux plus de tous ces gens consensuels, j'en peux plus de tous ces batiments noirs, j'en peux plus de vivre une vie classique de gars classique qui subit une filière à la con ou l'on s'auto-congratule d'être les maitres de l'univers alors que l'on a rien à offrir, mis à part quelques théories néo-capitaliste apprisent dans des bouqins à 50 euros que l'on nous force à acheter.
Mais c'est quoi cette vie ? Je suis sortis de prépa plein de rêve, fort d'un savoir immense et d'un esprit d'analyse fort. Je suis devenu un putain de légume révolté par tout et qui n'a pas la force de savoir pourquoi. Parceque je suis devenu comme eux, aussi, je réfléchis plus, je laisse couler, j'apprend sans analyser, j'ai mis mes oeillères et je dors même avec tellement elles me vont bien.
Je ne vois plus tous ces potes que j'aimais en prépa et avec qui j'ai passé tant de moments formidables. Tous ces potes généreux, simples, intelligents, drôles, qui n'avaient pas toute la vanité, la suffisance et l'orgueil des gens en école de commerce. Il y a peu d'exceptions. J'ai beaucoup perdu ici et j'ai très peu gagné au final. Alors pourquoi rester ? Pourquoi continuer à gacher ma jeunesse, putain mais j'en aurais qu'une, chaque journée ici est une chance de moins de m'épanouir, je ne veux plus allez en cours, je ne veux plus subir toutes les remarques stupides des élèves et les powerpoint minables des professeurs qui s'excusent presque de nous prendre autant pour des crétins.
Tendre école de commerce, triste vie.